• Non Violence ou Mitraillette? Par Philippe Masse, journaliste psychologue-Sept. 2011

    Synthèse et analyse des 861 commentaires reçus sur le site mesopinons.com A propos de la lettre ouverte contre le harcèlement entre élèves

     

    1. Synthèse et analyse des 861 commentaires reçus sur le site mesopinons .com

    A propos de la lettre ouverte contre le harcèlement entre élèves

    Le collectif contre le harcèlement à l’école a lancé la lettre ouverte contre le harcèlement à entre élèves adressée aux Ministre de l’Education Nationale, Ministre de la Santé, Mme la Ministre de la Cohésion sociale, Président de la HALDE, Défenseure des Enfants. Elle a été mise en ligne le 23 Février 2011 sur ce site qui permet de recevoir des signatures en nombre et des commentaires. Nous avons souhaité en faire une synthèse de ce qui pourrait être un consultation participative.

    La lettre a recueilli 6105 signatures et 861 commentaires ont été reçus dont 361 (6%) concernent des victimes. Dans les extraits qui suivent nous n’avons retenu que ceux de personnes directement touchées par le problème, soit 169 témoignages, qui se sont étalés entre le 20 mars et le 14 juillet 2011. Le pic a été atteint le 5 mai, où 94 messages ont été échangés, entre 6 h 20 et 23 h 51, et plus de 80 % des commentaires ont été notés entre le 5 et le 10 mai. Après, la courbe ralentit, 18 commentaires du 11 mai à fin mai, 3 commentaires en juin et 1 en juillet.

    Le nombre de témoignages de victimes de harcèlement confirme l’importance du phénomène et à quel point il est une question symptomatique de notre société et un enjeu de débat.

    Eléments d’analyse :

    Sur 169 témoignages, 130 sont féminins (77 %), et 39 seulement masculins (23 %). Est-il plus difficile de parler du harcèlement pour les hommes ?

    117 témoignages sont directement liés à une expérience de harcèlement, soit subie personnellement, soit vécue par les enfants des personnes qui témoignent. Les agressions décrites sont d’ordre : verbales, physiques, sexuelles, morales, accompagnés parfois de racket (vol), et menaces de mort.

    Les causes citées pour expliquer le harcèlement sont diverses autant que surprenantes parfois :

    - pas de raison,

    - le fait d’avoir un jumeau,

    - maladie orpheline (obésité),

    - handicap,

    - divorce,

    - trop de gentillesse,

    - tricherie à un examen,

    - autisme,

    - enfant précoce, 1er de la classe

    - tête d’ange qu’on a envie de casser,

    - couleur de cheveux (roux)

     

    Les conséquences citées du harcèlement sont diverses :

    - crises d’angoisse,

    - culpabilité,

    - souffrance morale et psychique, pleurs, dépression

    - peur, à cause des menaces de représailles,

    - perte de confiance en soi et en ce que l’on fait,

    - abandon ou phobie scolaire, et résultats en chute libre,

    - repli sur soi, pour vivre une autre réalité, silence,

    - honte,

    - autodestruction,

    - agressivité, pouvant engendrer racisme / haine, ou désir de vengeance,

    - anorexie, agoraphobie,

    - disputes plus fréquentes avec les parents,

    - traces psychologiques qui marquent à vie,

    - décès,

     

    Pour en sortir :

    La voie légaliste :

    - plainte à la police,

    - procès,

    La voie médicale :

    - hospitalisation,

    - prise en charge psychologique ou psychothérapique

    La voie pédagogique non-violente :

    - groupe de paroles adultes/enfants

    - médiation entre pairs

     

    Comment les signataires de la pétition analysent-ils le phénomène du harcèlement, et que proposent-ils pour y remédier ?

    Tout d’abord, c’est l’incompréhension qui domine ! Et aussi le constat que « cela a toujours existé ». Pourquoi, comment est-il possible que ce phénomène existe entre enfants ? Les chères têtes blondes ne sont-elles pas forcément des anges ?

    Donc, on va chercher les coupables !

    - La société, violente et intolérante, et sa reproduction dans les classes. Des ramifications sont trouvées dans la cité, les quartiers, et aussi le monde du travail. Les valeurs, l’autorité n’existent plus !

    - Mais on va aussi incriminer les parents de harceleurs, démissionnaires, inconscients, qui ferment les yeux, défaillants, trop indulgents, passifs, ou eux-mêmes violents avec leurs enfants. Les parents de harcelés se sentent coupables, parfois, de ne pas avoir préparé leurs enfants à répondre, à se défendre.

    - Autres responsables : les enseignants, qui se disent impuissants, laissent faire, sous leurs yeux, des actes répréhensibles, qui ne voient rien, ne font rien, qui ne protègent pas les enfants, et parfois les accusent de « l’avoir bien cherché ». Et qui ne punissent que trop rarement les fautifs. D’ailleurs, ne sont-ils pas eux-mêmes des harceleurs d’élèves ? Certains les accusent !

    - Enfin, n’oublions pas, pour finir, les enfants eux-mêmes, les harceleurs mais aussi tous ceux qui suivent, ou ferment les yeux, et participent, même de façon passive au mécanisme du harcèlement.

    Autant dire que les rapports entre les parents d’enfants harcelés et les enseignants sont souvent tendus. Les parents disent ne pas être assez entendus, et les plus déterminés sont prêts à en découdre avec l’institution scolaire, si c’est le seul moyen, quitte à aller jusqu’au dépôt de plainte, même si l’institution judiciaire tente de les en dissuader. Mais la grande majorité reste démunie.

     

    Alors, que faire ?

    Premier type de réponses apparaissent dans la pétition, préconisant d’agir plutôt sur les causes que les symptômes : la compréhension, la pédagogie, l’usage de la formation pour lutter contre cette violence scolaire. Par exemple, en faisant entrer des associations dans les établissements scolaires. “De nouveaux noms apparaissent pour rejoindre les premiers signataires de la lettre ouverte, comme le Mouvement pour une Alternative Non-violente, pour lutter contre la violence en informant et formant les élèves à la résolution des conflits et la communication non-violente. D’autres associations sont citées : Endis 911-SOS Enfants du monde, et une association contre les violences faites aux femmes, car c’est une dimension à ne pas oublier dans le harcèlement à l’école. Il y a aussi des programmes qui pourraient être mis en place, comme "PRO.DAS", programme québécois de développement affectif et social, "Vers le Pacifique" au Canada, la "CNV" ou Communication Non-violente de Rosenberg aux USA, et en Finlande le programme KiVa, auxquels il faut ajouter des sites internet à consulter. Ajoutons pour finir le théâtre interactif sur le bouc-émissaire. L’objectif de tous est d’instaurer la discussion, sur le modèle des cafés philosophiques (mais plutôt sous forme de goûters philo avec les plus jeunes), l’apprentissage de compétences psychosociales et de la coopération, afin que les enfants soient capables de dire les choses qui ne vont pas, de les dénoncer, et de trouver des solutions partagées avec leurs pairs et les adultes, qui soient réalistes et réalisables. A condition bien sûr qu’ils soient écoutés. En écho, Martin Luther King disait : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots » (cité dans un témoignage). Enfin, un pédiatre espère que la pétition « mettra en lumière l'importance d'une réflexion GLOBALE concernant les souffrances des enfants, à l'école comme dans leur milieu familial », et va montrer «  l'insuffisance notoire des moyens d'ANALYSE de ces souffrances et difficultés comme des moyens de leur résolution ».

     

    Deuxième type de réponses : la manière forte, pour agir sur les symptômes, avec la création d’une police de l’école, l’installation de caméras dans les cours de récréation. Les plus ultras préconisent même l’usage des armes contre les harceleurs, la vengeance « sanglante », montrant des envies de meurtre qui prouvent la profondeur de leur blessure. Certains parents veulent apprendre à leurs enfants à rendre les coups !

     

    Entre les deux, on pourrait situer les demandes de retour de la morale, de l’instruction civique dans les classes. Il semble intéressant de s’arrêter quelques instants sur ce dernier point, cité par plusieurs signataires, car un débat est né autour de cette question, suite à la contribution d’un participant, qui permet d’éclairer les enjeux. Il préconise la formation spirituelle des enfants, « car un enfant qui a acquis cette formation sera sur le plan social utile et constructif et ce quelle que soit sa compétence professionnelle ou technique ». Il propose « d'organiser des cercles de consultation impliquant l'ensemble des jeunes adolescents, et pas seulement ceux concernés directement par la question du harcèlement (bourreaux et victimes), et animés par des sortes de tuteurs formés spécialement pour organiser et entretenir l'ambiance paisible, respectueuse et harmonieuse des débats...Ces tuteurs ne doivent en aucune façon se considérer comme les détenteurs du savoir, et comme ayant le dernier mot… Des cercles de réflexion et d'étude seront proposés et organisés…» On rejoint ici les méthodes participatives citées plus haut. Mais très vite, apparaissent derrière le discours des considérations religieuses, et l’idée d’une vérité universelle et immanente (« Dieu est Un, la vérité est une et indivisible, l'humanité est une et indivisible, l'unité inondera le monde de sa lumière »). Une étudiante à l'Université Libre de Bruxelles a réagi vigoureusement à cette présentation de la morale, versus religieux, par ces mots : « Nous devons à tout prix éviter dans de tels cours de morale l'IMPOSITION d'idées! Il est dans la déontologie de l'enseignant de devoir être neutre face aux religions. Dans un tel cours, il faudrait faire une distinction essentielle entre SPIRITUALITE et RELIGION. En effet, la spiritualité n'implique pas nécessairement la religion ». D’autres signataires, adultes de plus de 50 ans, harcelés dans leur enfance, ne partagent pas ce souhait de retour à la morale, car l’instruction civique existait durant leur scolarité, il y a 30 ou 40 ans, et n’a pas empêché le phénomène. Alors, était-ce mieux avant ?

     

    En résumé : Prévenir le phénomène en dialoguant, sensibilisant les enseignants et les élèves au problème du harcèlement sont des pistes, si chacun accepte de collaborer. Expliquer, et surtout bien faire comprendre à l'enfant que ce n'est pas lui qui a un problème s’il devient souffre-douleur. C’est plus facile à comprendre si le harceleur est sanctionné, ce qui n’est pas souvent le cas, et la plupart des parents le regrettent.

    Ces solutions préventives ne sont malheureusement pas suffisamment mises en place pour l’instant, et les conséquences du harcèlement aujourd’hui peuvent être délétères, allant jusqu’à la mort ! En tout cas, il est difficile au harcelé d’oublier ce qui lui est arrivé, même plusieurs dizaines d’années plus tard ! De très nombreux témoignages disent la douleur encore proche, lancinante, ou l’inquiétude pour les proches, les enfants. Beaucoup espèrent que la pétition va faire naitre un mouvement général et une prise de conscience collective qui va permettre de faire mettre un genou à terre à ce fléau scolaire du harcèlement.

     

     

    EXTRAITS DE TEMOIGNAGES

     

    Ils sont regroupés par thèmes, reprenant les éléments d’analyse ci-dessus

     

    La manière forte

     

    Par Jocelyne - le 20/03/2011 à 09:55:14

    Sur le terrain certains établissements manquent de transparence et il est parfois difficile de faire mettre des caméras, même lors d'agressions multiples !!!

    Laetitia Louineau · Faculté des Tanneurs à Tours, 4 mai, 09:29

    Perso, j'apprends à mon fils à se défendre car il a tendance à être trop gentil avec les enfants plus "hard" et qui tapent facilement...

     

    Par élise rose - le 05/05/2011 à 10:59:33

    Quelques minutes par jour d'instruction civique et sociale ne seraient pas de reste.

    Par Geneviève - le 06/05/2011 à 16:32:49

    Il faudrait revenir aux leçons de morale comme cela se faisait dans les années 50... Même si tout n'était pas retenu par les enfants, il restait toujours quelque chose ! Et puis punir les parents par le retrait des allocations familiales

    Par skelly - le 09/05/2011 à 15:27:42

    Dans les écoles primaires le personnel préfère discuter dans la cours, il serait plus sage de mettre des caméras ce qui est assez dissuasif, et des vigiles à la sortie de ces établissements

     

     

    Par Christian - le 10/05/2011 à 09:09:54

    Certains jeunes se prennent pour des durs à l'école et font leurs lois, il faudrait instaurer la police des écoles.

     

    La manière négociée

     

    Par florence - le 22/03/2011 à 11:26:51

    Je pense qu'une information avec un dialogue commun suivi de sanctions pour les plus teigneux des harceleurs serait un frein à cette pratique qui pousse beaucoup trop d'enfants au suicide... Aucun enfant n'est à l’abri

     

    Par Joëlle - le 23/03/2011 à 18:36:38

    Il faut sensibiliser les enfants, les parents et le personnel des établissements scolaires au problème. Cessons d'avoir peur!

     

    Par Michel - le 05/05/2011 à 05:54:19

    Un jour de JANVIER 1995, Cédric a fait mine de vouloir égorger Stéphane et je suis intervenu...La suite ici : http://france-intelligente.bbflash.net/t542-pourquoi-la-violence-a-l-ecole

     

    Par Alain - le 05/05/2011 à 07:09:46

    Auteur du site web sur le harcèlement http://alain.noury.free.fr

     

    Par Patrick - le 05/05/2011 à 07:25:57

    Ecrivain Auteur du projet de civilisation Objectif Bien-être

     

    Par Véronique - le 05/05/2011 à 07:51:08

    Maintenant il est bien dans sa classe et réussit. Surtout bien faire comprendre à l'enfant que ce n'est pas lui qui a un problème, il en sortira que plus fort s'il est bien aidé et soutenu, la solution: l'équipe enseignante et les CPE qui ne doit pas laisser passer ça et ça marche!

     

    Par CHRISTELLE - le 05/05/2011 à 08:36:05

    Mon fils de 10 ans subit cela depuis environ 6 mois à l'école et rien ne bouge !! Mais heureusement je suis derrière lui pour l'aider et le soutenir au niveau scolarité pour qu'il ne soit pas en difficulté scolaire !!

     

    Par Cecilia - le 05/05/2011 à 07:56:04

    Ma fille de 6 ans a subi du harcèlement à l'école. Elle a su en parler et nous avons pu agir avec les enseignants qui ont été collaboratifs, ce qui n'est pas toujours le cas dans les écoles.

     

    Par Emilie - le 05/05/2011 à 08:44:22

    Sur la base des diverses analyses des chercheurs et sur les exemples des autres pays, il est temps de passer à l'action. Poser un cadre et donner des moyens pour mettre en place une gestion non violente de l'éducation...Beaucoup d'enseignants et d'éducateurs agissent souvent "en solo" en ce sens, mais il est temps d'aller plus loin. Il en va de l'avenir de notre société !

     

    Par Sabine - le 05/05/2011 à 10:09:38

    En tant que parent, je sensibilise notre enfant pour qu'il signale à l'enseignant ces cas, mais si l'enseignant n'en fait pas état, je lui en parle moi-même et redemande à mon enfant si l'enseignant a pris des dispositions type explication en classe sur l'entraide, la solidarité etc. l'on ne réclame pas la "punition" mais des explications aux enfants, et que la citoyenneté, le savoir vivre ensemble commence par là aussi....

     

    Par Philippe - le 05/05/2011 à 10:11:12

    Ne serait-il pas nécessaire de faire entrer le Mouvement pour une Alternative Non-violente dans les établissements scolaires? Quel meilleur moyen pour lutter contre la violence que de former et informer les élèves à la résolution des conflits et la communication non-violente.

     

    Par Christine - le 05/05/2011 à 11:11:39

    Mon fils a été victime de harcèlements scolaires ! C'est très douloureux. Fort heureusement il nous en a parlé et avec les autres parents d'élèves nous avons pu éradiquer le problème. Beaucoup d'enfants ne disent rien et voilà le drame.

     

    Par Christian le 06/05/2011 à 11:37:37

    Je suis comédien et je développe le théâtre interactif sur le bouc-émissaire en école primaire.

     

    Par Michèle - le 06/05/2011 à 11:59:22

    Il faut prendre aussi en considération que ce harcèlement a très souvent des connotations à caractère de harcèlement sexuel vis-à-vis des filles. Cela doit faire l'étude de dispositifs pédagogiques de prévention spécifiques.

     

    Par Marie-Jo - le 05/05/2011 à 13:48:13

    Une formation à la communication non violente est prioritaire pour tous : enseignants et élèves. + cercles de paroles sur le modèle

     

    Par Nancy - le 05/05/2011 à 14:20:35

    J'ai subi le harcèlement étant jeune et je crois qu'il faut que nos enfants apprennent le respect des autres et de leur différence. C'est le rôle des parents en débutant par le respect dans la maison.

     

    Par Michèle - le 05/05/2011 à 16:30:05

    Ce n'est pas une loi qui changera les choses mais plutôt l'écoute et la formation à cet état de chose du personnel intervenant au niveau de la jeunesse.

     

    Par Franck - le 05/05/2011 à 23:24:38

    Contre le harcèlement, les programmes utilisés sont "Vers le Pacifique" au Canada, la "CNV" ou Communication Non-violente de Rosenberg aux USA.

    En Finlande, avec le programme KiVa, le nombre de victimes a baissé de 22,1% à 8,6%.

     

    Par Nicole - le 10/05/2011 à 09:54:15

    Il faudrait apprendre le respect aux enfants aussi bien à l'école qu'à la maison.

     

     

    Réintroduire la morale à l’école

     

    Jamel Cherif · Tunis, Tunisia, 5 mai, 09:25

    Il fut un temps où il y avait à l'école des cours de morale, cela remonte à loin, il est peut-être temps de se rendre compte que la formation spirituelle des enfants est prioritaire, car un enfant qui a acquis cette formation sera sur le plan social utile et constructif et ce quelle que soit sa compétence professionnelle ou technique.

     

    Par élise rose - le 05/05/2011 à 10:59:33

    Quelques minutes par jour d'instruction civique et sociale ne seraient pas de reste.

    Par Barbara - le 05/05/2011 à 11:16:15

    Il est impératif de responsabiliser les élèves à cet égard et de les impliquer dans la politesse collective élémentaire ! Education civique et citoyenne, ils apprendront ainsi à détecter et à comprendre les modes opératoires des futurs phallocrates ! Ils apprendront à défaire les manipulations collectives, et à devenir des êtres libres !

     

    Par Geneviève - le 06/05/2011 à 16:32:49

    Il faudrait revenir aux leçons de morale comme cela se faisait dans les années 50... Même si tout n'était pas retenu par les enfants, il restait toujours quelque chose !

     

    Sara Elie Moya – le 10 mai, 22:46

    La morale, c'était bien! Moi je me rends compte du harcèlement et souffre-douleur via mon fils. C’est très dur.

     

    Par Marie le 13/05/2011 à 19:10:40

    J'ai 54 ans. Au collège, j'ai été le bouc émissaire de ma classe pendant 4 ans (il y avait pourtant des cours de morale à cette époque). Je n'ai plus jamais été pareille, je suis une blessée à vie.

     

    Jamel Cherif · Tunis, Tunisia, 26 mai, 09:34

    Dans le mot universelle il y a la racine uni et dans uni il y a un, la vérité n'est vérité que si elle est universelle. S’il y a plusieurs autorités elle deviendra polyverselle. C'est à dire que ce qui est vrai ici ne sera pas vrai ailleurs. "Ceux qui débattent et discutent sans comprendre la vérité sont perdus au milieu de toutes les formes de la connaissance relative, courant partout ici et là, en essayant de justifier leur vue de la substance de l'ego..." (Buddha) Dieu est Un, la vérité est une et indivisible, l'humanité est une et indivisible, l'unité inondera le monde de sa lumière.

     

    Par Jamel Le 26/05/2011 à 23:11:33

    Je voudrais quand même donner mon avis, et dire que la société libérale adepte de la compétition à outrance et de la concurrence effrénée, divisant la société en gagnant et en perdant (looser), faisant des valeurs spirituelles durement acquises par l'humanité, entre autre à travers le dur chemin du christianisme des premiers temps, telles que la compassion, l'amour et l'altruisme et j'en passe, des fictions tout justes bonnes pour de gentils naïfs défaitistes et dépressifs. Des souffrances encore plus grandes seront peut-être nécessaires dans l'avenir, mais le réveil se fera tôt ou tard et le règne de l'amour inconditionnel de Dieu et de sa création reprendra ses droits et les hommes se réconcilieront à nouveau avec leur véritable identité spirituelle et divinement conçue. Je crois pouvoir prédire que les thèmes qui ressortiraient certainement de telles investigations seront les suivants : la compétition deshumanisante, le cynisme, le matérialisme froid, le mépris de la pauvreté, l'égocentrisme généralisé, le racisme que l'on a pu remarquer dans certains commentaires, etc...  

     

    Rebecca Vangansbeke 4 juin, 13:27

    Nous devons axer un tel cours de morale plutôt sur la REFLEXION sur une conduite pouvant apporter le bonheur à soi-même et aux autres (un esprit empli de colère et d'agressivité n'est certes pas la meilleure façon de parvenir à un bonheur profond et durable)... Nous devons à tout prix éviter dans de tels cours de morale l'IMPOSITION d'idées! Il est dans la déontologie de l'enseignant de devoir être neutre face aux religions. Dans un tel cours, il faudrait faire une distinction essentielle entre SPIRITUALITE et RELIGION. En effet, la spiritualité n'implique pas nécessairement la religion, tandis que la religion implique nécessairement la spiritualité. Je m'explique: la spiritualité concerne les qualités humaines essentielles telles que la compassion, l'empathie, l'honnêteté, l'amour, etc. Il est possible de développer ces qualités humaines SANS la religion, mais les religions peuvent venir au secours de certaines personnes pour développer ces qualités, la diversité des religions répondant à la diversité des penchants, cultures et caractères des êtres humains.

     

     

    Violence de la société

     

    Par Annick - le 05/05/2011 à 07:13:34

    Je ne peux rester indifférente et lâche devant les violences faites aux enfants, vieillards et adultes.

     

    Par Ismène - le 21/03/2011 à 12:51:04

    En tant que personnel de direction, je constate que l'essentiel des questions de vie scolaire sont liées au harcèlement scolaire avec ses ramifications dans la cité. Ces phénomènes sont minimisés par nombre d'adultes qui ferment les yeux pourvu qu'ils ne soient pas eux-mêmes inquiétés (…) On va jusqu'à dire que c'est la victime qui provoque. On croirait entendre les discours sur les femmes battues, les victimes de racisme, les homosexuels. Alors c'est compliqué de dire la justice aux uns et aux autres....

     

    Par Jean - le 05/05/2011 à 09:08:35

    Le phénomène est aussi présent dans les clubs de foot; aussi beaucoup de parents inscrivent leurs enfants au tennis, ou mieux au karaté, judo, afin qu'ils sachent se défendre

     

    Par Eliane - le 05/05/2011 à 09:23:19

    Qui dit harcèlement à l'école le dit aussi dans la rue, dans les parcs publics, à la porte de notre maison, cela ne s’arrête pas à la grille de l'école, mais continue les samedis, dimanches, vacances …

     

    Par Sylvie - le 05/05/2011 à 10:15:11

    Ne font-ils pas que reproduire nos gestes. Il serait temps de poser les bonnes questions. Le système lui-même est violent, les adultes sont violents avec les enfants, et les enfants ne font que nous copier, reproduire ce qu'on leur a appris?

     

    Par Raymond - le 05/05/2011 à 11:02:53

    Il faut repérer les freins qui empêchent de voir et d'agir et surtout d'obtenir des résultats en cas d'action... C'est en effet NOTRE comportement d'adulte, NOS institutions d'adultes, NOS mœurs et modes de vie d'adultes qu'il faut réformer. J'ai essayé de le dire dans un essai qui tente d'apporter un regard neuf. "D'ABORD NE PAS NUIRE" Editions Persée (E-book) en vente internet et librairies.

     

    Par Rémi - le 05/05/2011 à 12:47:02

    Je n'ai que trop vu ces brimades, je m'y suis opposé dès le plus jeune âge à mon détriment. La violence de notre société et l'abandon de l'autorité parentale en sont les vecteurs.

     

    Par Thierry - le 05/05/2011 à 13:16:26

    J'ai connu le harcèlement dans mon travail, la discrimination dès mon plus jeune âge, incompris parce que précoce et génial, aujourd'hui, elle croise à nouveau mon chemin parce que je suis invalide. Je vous soutiens à fond.

     

    Par Gérald - le 05/05/2011 à 17:07:37

    Vous pourrez dresser des légions de constats, faire signer maintes et maintes pétitions, rien n'y fera, car c'est avant tout une question de mentalité liée à la nature des sociétés édifiées sur et par des normes politico-religieuses, ce depuis l’aube du monde.

     

    Par Fanny - le 05/05/2011 à 20:57:14

    Ça fait un moment qu'on réfléchit avec pas mal de mères ici à comment faire collectivement pour protéger nos enfants du harcèlement d'autres enfants dans le quartier, sans que ça ne retombe ensuite sur nos enfants.

     

    Par Christian - le 10/05/2011 à 09:09:54

    le souci c'est que la société d'aujourd'hui laisse libre court à toutes sortes de choses, ma fille a été victime de cela au collège, le père d'un des agresseurs et policier, les jeunes boivent et fument de la drogue à l'école, de mon temps à l'école quand je faisais une connerie je prenais une main sur la figure

     

    Par Isabelle le 12/05/2011 à 13:55:30

    Nous sommes le 12 Mai 2011, regardez les infos et constatez par vous-même... un garçon de 14 ans est actuellement dans un coma artificiel suite à un tabassage de plusieurs autres jeunes à la sortie du collège.

     

    Responsabilités des parents

     

    Par Josy - le 05/05/2011 à 06:36:16

    Il faut faire quelque chose, pour arrêter cette violence. Parfois, il faudrait rééduquer les parents...

     

    Par Maryse - le 05/05/2011 à 07:40:58

    Mon fils a été harcelé moralement à l'âge de 15 ans, il n'en parlait à personne mais je voyais qu'il changeait et il se sentait perdu (il a fait une tentative de suicide et a été hospitalisé 15 jours avec 1an de traitement)… Voilà je peux vous dire que j'ai encore la haine envers l'élève qui a fait cela ainsi qu'envers ses parents !!!!!

     

    Par Eliane - le 05/05/2011 à 09:23:19

    Négation des parents des enfants concernés. Même le nez sur les faits : ils nient. Première solution : responsabiliser et pénaliser si nécessaire les parents des enfants harceleurs.

     

    Par Josette - le 05/05/2011 à 09:34:21

    Je pense qu'il faut responsabiliser les parents car ils démissionnent, les enseignants ne sont pas là pour éduquer les enfants et de toute façon ils ne peuvent rien faire car les parents profèrent des menaces

     

    Par Josefina - le 05/05/2011 à 09:46:56

    je l'ai transformé en parfaite victime incapable de répondre aux agressions verbales et physiques!!! Aujourd'hui je me moque que l'on me dise que ma fille est la plus polie la plus douce des élèves de sa classe. Elle est surtout victime et c'est notre faute!! Si c'était à refaire je lui apprendrais à répondre et à se défendre

     

    Par FREDERIQUE - le 05/05/2011 à 09:52:30

    Mon fils a été harcelé pendant des années, il a même un psychologue.

    Certains parents devraient être déchus de leur droit.

     

    Par Christine - le 05/05/2011 à 12:13:52

    J'accuse en premier les parents qui ne donnent pas une bonne éducation à leurs enfants ; leur apprendre à respecter les autres, et bien sûr ne pas en faire en conséquence des enfants rois car ils en font des enfants sans limite dans leurs actes !

    L’éducation demande un équilibre : amour et fermeté ! Si les parents ne savent pas éduquer, alors il ne faut pas faire des enfants !

     

    Par Myriam - le 05/05/2011 à 17:22:47

    Mon fils est déjà concerné étant autiste, ce n'est pas facile d'être différent!!! C'est d'autant plus difficile pour lui qu'il est également maltraité par son propre père sous couvert des services sociaux et justice

     

    Par Fabien - le 05/05/2011 à 20:21:56

    C'est aux parents de faire le nécessaire pour aider leurs enfants à respecter les autres et de se défendre contre les plus forts et de calmer leurs enfants.

     

    Par Patric - le 06/05/2011 à 02:15:49

    Je dois dire : tels enfants, tels parents !!! J'ai moi-même été la tête de turc à l'école, et je sais de quoi il en retourne !!! Certains parents ne se rendent pas compte des conséquences dramatiques de leur mauvaise éducation, et il faut le dénoncer aussi !!!

     

    Par Laetitia le 22/06/2011 à 18:08:53

    Il est temps que les parents reprennent leur rôle, éduquent leurs enfants, et que les enseignants fassent leur boulot !

     

    Responsabilités des enseignants

     

    Par Youssef - le 05/05/2011 à 07:26:19

    Quand on le dit aux maitresses c’est comme si on parle au mur, elles nous disent que ce sont nos enfants qui commencent, ça peut être vrai, mais elles ne font rien à part rester assises. Il y a énormément de favoritisme dans l'école, ce sont toujours les mêmes qui sont punis.

     

    Par Bénédicte - le 13/04/2011 à 08:52:03

    Il faut mobiliser le plus de monde et sensibiliser le corps enseignant car sans faire de généralités certains enseignants préfèrent malheureusement fermer les yeux, c’est inadmissible et les conséquences sont très lourdes pour nos enfants.

     

    Par Josiane - le 29/03/2011 à 15:38:21

    Et le harcèlement des profs envers les élèves ?? Là personne n'en parle et y'a pas de lois…

     

    Par Jean-Luc - le 05/05/2011 à 08:55:49

    Je signe aussi contre le harcèlement de certains professeurs à l'égard des élèves... Heu pardon! C’est tabou... lol

     

    Par LAURENCE - le 08/05/2011 à 10:15:15

    A quand un regard sur le harcèlement des instits sur les enfants !  

     

    Par Christelle - le 05/05/2011 à 08:37:03

    Mon fils a été victime d'insultes et menaces de mort. Aucun des élèves n'a eu de sanctions !

     

    Par Soizic - le 05/05/2011 à 09:04:48

    Mon fils a été victime de harcèlement de la part d'un camarade, le laxisme ou l'impuissance du corps enseignant m'ont dégouté.

     

    Par Lily - le 05/05/2011 à 09:28:17

    Mes trois filles ont été le bouc émissaire de leur classe, pas même le Directeur n’a réagi et il a étouffé l'affaire. J'ai été moi-même obligée de changer mes enfants d'établissement; c'est dégoûtant

     

    Par GERARD - le 05/05/2011 à 09:31:11

    Trois arabes l'ont pris à partie dans les toilettes, deux l'ont forcé à se mettre à terre pendant que le troisième dégrafait sa braguette pour se faire sucer !! La mère de l'enfant est allée se plaindre à la directrice qui a enterré l'affaire. Alors, vos pétitions ne sont que du pipi de chat par rapport à ce qui se passe.

     

    Par Nadia - le 05/05/2011 à 09:45:24

    Malgré mes alertes auprès de l'équipe enseignante, personne n'a rien fait, il a fallu que nous contactions nous-mêmes les parents des enfants harceleurs. Notre fille ne voulait plus aller à l'école. Il aurait suffi que l'équipe enseignante explique aux enfants concernés que ce qu'ils faisaient subir à notre fille n'était pas admissible et tout serait rentré dans l'ordre.

     

    Par Annie - le 05/05/2011 à 10:03:16

    Depuis la 6ème un garçon a subi les pires humiliations, mais l'établissement a toujours nié sous prétexte que c'est le garçon qui s'enfermait dans son "monde" et ne s'ouvrait pas assez vers les autres… aujourd’hui c'est sur sa tombe que sa mère jette ses mouchoirs. La violence silencieuse, celle qu'on préfère oublier, ce garçon a écrit ses souffrances tout ce qu'il a subi pendant 5 années et même de certains professeurs. PAUVRE France

     

    Par Pierre - le 05/05/2011 à 10:11:17

    Il est plus que temps d'agir et de former les personnels !

     

    Par Frédéric - le 05/05/2011 à 10:25:45

    J'ai moi-même été victime de violences lorsque j'étais au collège et j'en garde un très mauvais souvenir. C'est très difficile à vivre quand personne, ni professeurs, ni surveillants, ni élèves ne vient à votre secours.

     

    Par Elisabeth - le 05/05/2011 à 12:22:36

    Un autre fils scolarisé dans une école privée de Roubaix, très reconnue a été victime de racket, de harcèlement physique, de moqueries. Les instituteurs plus ou moins au courant n'ont jamais bougé. Il serait temps d'éduquer les instituteurs, professeurs des écoles que pendant les récréations ils doivent surveiller ce qui se passent plutôt que de se regrouper entre eux pour raconter leurs propres histoires.

     

    Par Agnès - le 05/05/2011 à 12:46:46

    Je suis pour cette signature car dans le collège de ma fille, il y a eu ce genre de harcèlement et je trouve inacceptable que ni les surveillants, ni les profs n'aient rien fait, il y a pas assez de surveillance.

     

    Par LAURENCE - le 05/05/2011 à 14:14:48

    Le harcèlement commence à la maternelle, les fautifs ? bien sûr pas les enfants mais les adultes qui ne remplissent pas leur rôle.

     

    Par Jean-Louis - le 05/05/2011 à 14:20:55

    Il est regrettable que dans nos écoles nous n'ayons plus de ces "hussards noirs de la République"! Ils étaient plus "justes", certes voire "trop sévères" mais en tout cas leur volonté d'enseigner a donné sous la IIIème République et après des hommes et des femmes "bien faits" que nous ne rencontrons guère aujourd'hui.

     

    Par Laurence - le 05/05/2011 à 14:49:56

    J’ai bien connu ça en seconde mais sur le livret scolaire, les profs disaient que c'était moi qui avais un comportement bizarre!!!!

    Ça a duré 6 mois et je pleurais tous les soirs. Les profs étaient témoins et n'ont rien fait!

     

    Par pascale le 06/05/2011 à 11:03:54

    Combien de fois ai-je assisté à l'indifférence des adultes (du personnel éducatif en école maternelle !) devant la détresse d'un petit face à une situation de violence ! Je ne comprends pas comment on peut rester les bras croisés et je garde une très mauvaise opinion de ces maitresses

     

    Par Geneviève - le 06/05/2011 à 16:32:49

    Mon petit fils (enfant précoce) a dû être déscolarisé car il était sans cesse victime de coups, de quolibets et de destruction du cartable et des livres de la part des autres enfants ; et cela sous les yeux des surveillants qui laissaient faire ! Après une plainte faite auprès du proviseur, celui-ci a reproché à mon petit-fils de se laisser faire sans réagir ! et a signifié aux parents qu'il n'était pas là pour faire le gendarme !

     

    Par F. - le 07/05/2011 à 10:55:19

    Pour commencer, ne pas autoriser les maîtres et profs à corriger les comportements de leurs élèves par exemple en les descendant en flamme devant leurs pairs

     

    Par Sandrine - le 07/05/2011 à 15:41:13

    Mon enfant est victime de harcèlement, j’ai rencontré la principal de son collège elle a donné tort à mon fils car il ne parlait pas de son problème!!!!!!  

     

    Par Kalista - le 08/05/2011 à 22:38:45

    Ma fille a raté ses études à cause de harcèlement dans deux écoles d'esthétique les directeurs n'ont rien fait et même favorisé les harceleuses ...

     

    Par CATHERINE - le 09/05/2011 à 11:12:44

    Je connais bien le milieu scolaire pour dire que c'est CATASTROPHIQUE sur bien des plans. Même si l'on signale à la direction (de l'établissement) ce que l'on voit, ce qui se passe ; ils ne font pas remonter les infos

     

    Par Bozena Barbara - le 09/05/2011 à 14:06:53

    Mon enfant était une victime du jeu de foulard à l'école maternelle, hélas, encore il y a plusieurs années, la direction de l'école n'a pas voulu voir et agir avec les parents pour "éduquer " les enfants sur les dangers...

     

    Par Monique le 18/05/2011 à 18:31:29

    Si un professeur connaît et aime ses élèves il ne peut méconnaître un grave état de mal-être en eux. Bien sûr cela demande une attitude rigoureuse de l'enseignant et une disponibilité capable de permettre à l'élève de se confier. C'est ce que j'appelle :"La Vocation".

     

    Par Bernadette le 16/06/2011 à 10:06:16

    En attendant, il est poli, respectueux, il a les compliments à tous les trimestres, malgré son an d'avance. Mais la politesse et l'intelligence sont considérées comme des tares au collège !

     

    Par Béatrice le 14/07/2011 à 16:59:49

    J'ai été enseignante et j'ai pu constater la violence physique et verbale entre les jeunes. Je ne me sentais pas assez "préparée", face à ce genre de situation.

     

    Responsabilités des élèves

     

    Par Barbara - le 05/05/2011 à 11:16:15

    La collectivité des 85% d'élèves est également responsable de laisser ainsi s'installer une injustice, ce n'est pas parce qu'ils n'en sont pas les victimes ou les acteurs qu'ils doivent détourner les yeux.

     

    Par David - le 05/05/2011 à 13:03:18

    Je suis très bien placé pour connaître le sujet : j'ai été moi-même, étant enfant scolarisé entre 1975 et 1990, victime de ces harcèlements.

    Mon fils, 11ans, a pris sous son aile un enfant qui subit brimade et harcèlement au quotidien.

    Arrêtons de détruire ces enfants car nous détruisons en même temps leur vie d'adulte

     

    Par Dominique - le 05/05/2011 à 17:38:41

    J'ai moi-même connu ça, et je me suis déjà vengé : une fois en tapant, une autre fois en écrivant des menaces de mort. Les victimes doivent se venger. J'encourage vivement des initiatives à l'américaine ou à la finlandaise : des harcelés qui dézinguent leurs bourreaux au pistolet-mitrailleur. Il faut cela en France.

     

    Par Johanna - le 05/05/2011 à 19:55:00

    Ces situations dramatiques ne sont connues de l'équipe éducative que lorsque le jeune a le courage de parler. C'est à ce moment-là que l'on peut se mobiliser pour régler le problème. Les victimes sont terrorisées par la menace de représailles en cas de dénonciation. C'est faux. Il faut que les jeunes parlent, que les parents interviennent auprès de l'équipe enseignante et que les agresseurs sachent qu'ils ne sont pas tout puissants.

     

    Par Sandrine - le 05/05/2011 à 21:16:29

    Il est important de parler de ce problème car quelquefois les enfants mettent longtemps à en parler

     

    Par Alexandra - le 06/05/2011 à 00:04:24

    J'ai une amie qui a souffert de brimades, racket et harcèlement à l'école dès l'âge de 5 ans et ce jusqu'à ces 9 ans. Elle ne m'en a parlé qu'il y a 2 mois seulement, à l'âge de 37 ans!!!

     

    Institution judiciaire

     

    Par Sylvie - le 05/05/2011 à 07:02:33

    Ma fille subit ce genre de traitement à l’école le collège reste impuissant on ne sait plus quoi faire !! Nous avons porté plainte 4 fois mais cela reste muet

     

    Par Gilles - le 05/05/2011 à 08:37:36

    Notre République à l'impératif devoir de faire vivre et respecter le Principe 2 de la Déclaration des Droits de l'Enfant du 20 Novembre 1959.

     

    Par Nathalie - le 05/05/2011 à 09:02:08

    Mon fils est victime d'harcèlement à son école ! il m'a demandé d'aller voir la police .... IL EST EN CM1 ............. !

     

    Par Amina - le 05/05/2011 à 10:08:38

    J’ai un fils au collège qui par sa gentillesse subit certains jours les haines des autres, à plusieurs reprise il y a les gendarmes au collège

     

    Par Elisabeth - le 05/05/2011 à 12:22:36

    La directrice a reconnu qu'il était souvent le souffre-douleur des autres jeunes. Un procès a eu lieu. Alors que le psychiatre du Tribunal a reconnu que les dires de notre fils étaient crédibles, un non-lieu a été donné.

     

    Par Michèle - le 05/05/2011 à 16:30:05

    Mon fils, qui a aujourd'hui 30 ans a été harcelé, racketté et brutalisé. Mais à l'époque on n'en parlait pas. Même le directeur de l'école à qui j'ai parlé de ce problème m'a fait comprendre que je fabulais... nous avons pris Rdv avec la brigade des mineurs. Mon fils a été examiné par le médecin légiste et il a été confirmé que mon fils avait reçu des coups. La police a fait une enquête à l'intérieur de l'école et il a été prouvé que mon fils avait bien été racketté et harcelé : le directeur de l'école a été licencié.

     

    Par Chantal - le 05/05/2011 à 19:05:56

    Mon fils l'année dernière s'est fait tabasser par 7 gamins, dans une école privée, j'ai porté plainte la directrice en a été avisé. Ils n'ont même pas eu de sanction, et le tribunal a classé l'affaire sans suite. Le gamin s'est longtemps plaint de son cou. Il faut que cela cesse.

     

    Par Dominique - le 05/05/2011 à 20:25:05

    Mon fils au collège a subi le harcèlement par d'autres élèves et fut même frappé, nous avons porté plainte car l'autre élève l'avait frappé pour un simple feutre; eh bien la gendarmerie essayait de nous convaincre de ne pas le faire...

     

    Par véronique le 14/05/2011 à 03:49:54

    Téléphoner au rectorat qui m'a renvoyé vers la proviseur qui m'a conseillé d'aller porter plainte à la gendarmerie qui m'a dit que c'était impossible sur un mineur de moins de 13 ans ... c’était l'impasse,

     

    Institution médicale

     

    Par Sylviane - le 05/05/2011 à 08:52:57

    Je décidais de retirer mon fils de la scolarité à 14 ans. Il s'en est très bien sorti par la suite car très épaulé par sa mère et des services médico-psychologiques pour adolescents

     

    Par marie pierre - le 05/05/2011 à 09:47:44

    Rien n'a été fait au niveau des parents d’élèves, ni de la direction du collège car je n'ai pas déposé plainte. En attendant ma fille a vécu un calvaire une année entière, elle s'en est sortie grâce à la psychologue

     

    Par Christine - le 05/05/2011 à 12:13:52

    A cause de harcèlement au collège et lycée ma fille malgré notre soutien à finalement fait une psychothérapie car sa souffrance morale était allée trop loin !

     

    Par Gilles - le 05/05/2011 à 13:15:06

    C'est mettre en lumière l'importance d'une réflexion GLOBALE concernant les souffrances des enfants, à l'école comme dans leur milieu familial, et de l'insuffisance notoire des moyens d'ANALYSE de ces souffrances et difficultés comme des moyens de leur résolution : soins psychologiques individuel ou en groupe, étayage familial véritable et REGULIER, remédiations et rééducations adaptées, à TEMPS en cas de troubles d'apprentissage particuliers sinon spécifiques; mais aussi les moyens manquent d'une véritable action médicosociale PRECOCE. Les causes de ces souffrances, qui peuvent générer du harcèlement ou rendre les enfants sans défense face aux tentatives des harceleurs, sont MULTIPLES : psychologique, socio-familiale, éducative, troubles particuliers du développement entravant fortement la scolarité, comme les "dys"... et toutes ces conditions peuvent S'INTRIQUER.

     

    Par Christine - le 08/05/2011 à 14:42:01

    Serge: notre adolescent a subi des humiliations au collège puis au lycée, notre soutien n'a malheureusement pas suffît, avec son accord elle a fait une psychothérapie pour l'aider à évacuer le mal être.

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