Bonne année à tous! 

Je vous souhaite à tous de continuer à Exister et d'éviter de nous noyer dans ce brouhaha médiatique  autour du Covid qui nous fait perdre nos repères sans compter une campagne présidentielle d'un niveau si bas que nous comprenons que dans presque tous les cas nous allons là où nous ne souhaiterions pas aller!

Je soumet une idée pour les grands medias de façon à bien commencer l'année 2022 :

Commencer chaque journal du soir par le nombre de réfugiés morts en mer et dans les zones de passage aux frontières 

Le chiffre ouvrirait le 20h. sur les chaines généralistes ou d’info, le 19h. sur les radios, et figurerait au-dessus ou en dessous de la Une pour la presse écrite.

Il s’agirait de citer trois chiffres concernant les personnes sur la voie de l’exil :

- Le nombre de morts le jour même

-     - Ceux décédés depuis  le début de l’année en cours

-    - Et enfin, ceux disparus depuis le début de la crise migratoire (date à déterminer avec les ONG et/ou des experts). 

L’enjeu de cette mise en perspective et de mise en avant de ces chiffres est de permettre une réflexion rationnelle et émotionnelle face au véritable scandale que constitue le traitement qui est fait des réfugiés, et contribuera à provoquer une réaction à la hauteur de la situation, simplement humaine et humanitaire : en premier lieu prendre soin de ces personnes ! Souvenons nous que le devoir de fraternité a été rappelé par le Conseil constitutionnel.

L’objectif est de restituer le problème tel qu’il est : une situation dramatique devant laquelle il faut faire face, comme cela a été fait pour tous les réfugiés à partir de l’entre deux guerres. Nous reviendrons à l’entièreté de la question, avant toute connotation politique (depuis des années, elle est polluée par les discours et  l’utilisation politicienne qui en est faite, de quelque bord que ce soit !)

Le but final est de sortir d’un déni collectif : il paraît inexorable que l’afflux de réfugiés perdure devant le nombre de crises, de guerres civiles, de tensions ethniques ou religieuses, et les situations économiques ou environnementales de certains pays. D’ailleurs, le nombre de conflits semble augmenter chaque année et n’est pas sans rajouter de l’inquiétude. Un débat, une expertise et la mise en place de solutions concrètes conformes aux droits des réfugiés, aux droits de l’homme et aux règles sanitaires et humanitaires sont indispensables.

Les réfugiés sont prétextes aujourd’hui à des jeux politiques qui les renvoient de pays en pays avec des conditions de vie inacceptables. Leurs situations sanitaires, d’alimentation, de soins physiques et psychologiques doivent être pris en compte, mais aussi des perspectives doivent pouvoir leur être offertes tant dans les pays d’accueil où le déficit de main d’œuvre existe dans de nombreux secteurs, que dans leurs pays d’origine. Ces derniers doivent trouver les moyens, avec l’aide de la solidarité internationale, pour que chacun puisse y trouver sa place et une protection, conformément aux principes des droits de l‘homme.